Susan Hopper – tome 1

1ère lecture de ma Pal de novembre et c’est une réussite ! 

Susan Hopper

Après les sagas Oksa Pollock et Tugdual, c’est le deuxième univers créé par Anne Plichota et Cendrine Wolf. J’avais adoré l’univers d’Oksa qui pour moi fait partie des classiques de la littérature young adulte fantastique. J’en attendais donc beaucoup de la part des deux autrices, et je n’ai pas été déçu.

L’univers est complètement différent de ce que j’avais pu lire d’elles. Plus sombre et plus oppressent, il s’accorde parfaitement bien avec la période d’Halloween.

On fait la rencontre de Susan une jeune fille d’une quinzaine d’année, orpheline depuis ses 3 ans elle vit depuis lors à l’orphelinat. Susan cherche quelque chose de bien particulier, un parfum. Elle le retrouve sur la personne de Helen Hopper. Susan n’a plus qu’une obsession, vivre chez les Hopper. Mais alors que son rêve vient tout juste de commencer, il se transforme en cauchemar. Car toutes les nuits, elle se retrouve prisonnière d’un cauchemar éveillé. Accompagné d’Eliot le fils des Hopper, Alfred le grand père et Georgette leur fidèle animal de compagnie, il leur faudra résoudre le mystère qui les entoure. 

J’ai adoré la lecture de ce premier tome qui pour moi à beaucoup de point positif. D’une part le personnage d’Eliot, un enfant de la lune. C’est une maladie que je connais très peu et qu’on apprend à découvrir dans les grandes lignes grâce à ce roman. La maladie à vraiment sa place dans l’histoire elle n’est pas là par accessoire ou pour apitoyer le lecteur sur le personnage.

Susan, quant-à elle, n’est pas vraiment ce que j’appellerais un héros. J’ai eu du mal à m’attacher à elle et je soupçonne l’intention des auteurs sur ça. Pour moi, la volonté est claire, on ne doit pas aimer Susan dès le départ et c’est voulu. Elle est antipathique et manipulatrice. Mais plus l’histoire avance, plus on nous dévoile son histoire et on finit par la comprendre, voir même avoir de l’affection pour cette jeune fille qui n’a pas été gâté par la vie. Susan n’est pas une héroïne dans le sens classique, mais ce n’est pas non plus un anti-héros.

Ce sont les deux personnages centraux de l’histoire même si Alfred le grand-père est souvent présent. J’ai trouvé sa présence un peu inutile pour ma part. On sentait une volonté des auteurs de le rendre attachant par son côté loufoque et sur moi, ça n’a pas spécialement fonctionné. Je trouve qu’il n’apporte pas grand-chose à l’histoire pour ce tome 1.

L’histoire tend vers le côté un peu horreur tout en restant accessible pour des adolescents. La plume est légère et ce roman est un page-turner. J’ai apprécié retrouver les autrices dans un univers totalement différent de ce que j’avais pu lire avant. J’aime beaucoup l’univers et le côté enquête qu’elles ont mis dans leurs histoires et pour moi ce premier est vraiment très bon et j’ai hâte de lire la suite et découvrir le fin mot de toute cette histoire. 

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