Astérix en Hispanie

Un voyage dans le temps gaulois

Astérix en Hispanie

14ème tome de la saga écrit par René Goscinny et illustré par Albert Uderzo. Une saga qui mêle à la fois aventure et humour. Mais concentrons-nous sur ce tome en particulier !

César décide de s’attaquer à l’Hispanie, où il conquiert tout le pays. Quoique peut être pas tout a fait, puisqu’un petit village résiste encore. Lassé de cette résistance, Jules César fait enlever le fils du chef des résistants. Un village de résistant ça vous dit quelque chose vous aussi ? Et bien c’est tout à fait normal car pour moi c’est du “réchauffé”. D’un côté 1 seul petit village qui résiste en gaule, de l’autre 1 seul petit village qui résiste mais en Hispanie. Je me demande si pour faire voyager nos héros jusque là-bas il n’y avait pas une autre histoire à raconter.

Passer ce détails on fait la rencontre de ce fameux fils : Pépé. Le jeune garçon est alors envoyé en Gaule, loin des siens au camp de Babaorum dans le but de lui donner une éducation romaine. Il va faire la rencontre de nos célèbres irréductibles Gaulois, Astérix et Obélix qui vont se lancer dans un long périple pour ramener le jeune Pépé chez lui.

Je tenais à faire un focus sur les personnages. Notamment sur Obélix qui peut être autant énervant, qu’amusant et attachant. Malheureusement, dans ce tome c’est plutôt son côté énervant qui ressort. Sa jalousie envers Pépé, qui s’entend très bien avec Idéfix, est complètement puéril. A-ton déjà vu un adulte faire ce genre de crise parce qu’un enfant d’à peine 8 ans s’entend bien avec son chien ? La réponse est simple, c’est non. Obélix se comporte comme un enfant dans ce tome, il énerve plus qu’il n’attendrit. Parlons de Pépé, ce gamin est absolument insupportable. Ils doivent faire un concours avec Obélix de celui qui va le plus nous horripiler.

Astérix quant à lui, est toujours égal à lui même, un peu farceur, malin et protecteur. C’est, je pense, le personnage qui me plaît le plus à chaque fois.

En ce qui concerne le périple, j’ai trouvé qu’il commence très tard dans le volume. Pour autant, il est très vite expédié, malgré la longue route qu’ils ont à faire. J’ai également trouvé que les romains étaient très présents, dans ce tome, un peu au détriment gaulois.

Le personnage d’Astérix relève vraiment le niveau de ce tome qui pour moi est clairement en dessous des autres de la saga. Ce qui est dommage car le périple en Espagne partait d’une bonne idée mais qui à été mal exploiter. Le scénario est simple et il y a peu de rebondissement.

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